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dimanche 3 octobre 2010

Le pain dans la gueule

« Quand c’est fini, c’est fini… »
Je remâchais cette pensée en même temps que ma dernière bouchée de pain. Je l’avais bien amère, mais que faire ? C’était la guerre, ni la première, ni la dernière, certainement, mais ça ne me consolait guère. Au moins je n’avais plus faim… Pour l’instant.
En remontant mon col, j’ai noté que l’aube pointait. La miche de pain m’avait fait passer une nuit agréable malgré tout. Depuis le couvre-feu hier, je mangeais, bouchée après bouchée, lentement, paisiblement, seul et bien caché, en m’interrompant parfois pour fumer une cigarette. C’est bête, le tabac était plus facile à trouver que le pain. Ironie du sort, chose courante en ces temps de Mort.
Sans penser plus d’un instant à ceux qui étaient assez riches pour s’en procurer quand ils le voulaient, je me demandais quand j’aurais assez d’argent à nouveau pour manger… Pas évident comme question, j’ai haussé les épaules et j’ai allumé une autre cigarette. J’étais aussi sombre que le ciel. Il allait encore pleuvoir, ce qui n’arrangeait pas mon humeur.
Car ce pain que j’avais payé si cher, tout blanc qu’il était à prime abord, était coupé presque à moitié de sciure. C’était évident. Mais pas moyen de détecter ça en l’achetant, le vendeur scélérat avait empoché d’une main l’argent avant de lâcher le précieux quignon de l’autre, avant de s’enfuir…
N’empêche, j’avais tout mangé, consciencieusement parce qu’il y avait quand même moitié de blé. Et puis, zut ! Je l’avais payé, et cher !... Plus trivialement, j’avais faim, et rien d’autre à manger. Alors j’avais ruminé mes idées sombres. bien mastiquer pour pouvoir avaler ça. J’en étais malade.
Bien-sûr, c’est toute ma situation qui était indigeste. J’étais coupé des miens, plus de nouvelles depuis des semaines… Je les avais laissés à l’abri en dehors de la ville pour qu’ils échappent aux milices armées. Ma chérie surtout me manquait, car sa seule présence me donnait paix, force et joie. Et elle n’était pas avec moi. Je me sentais tendu, angoissé, faible, et je l’avais bien amer ! Pourvu que tout aille bien pour eux ! Vite ! Penser à autre chose… Je rotai un bon coup par acquis de conscience.
Quand enfin, les sirènes annoncent la levée du couvre-feu, je suis sorti des ruines où j’avais passé la nuit avec mon triste festin, un festin royal, oui ! Pour le roi des cons ! Mais le danger m’évite à présent de penser à tout ça.
En longeant les murs, je me dirige vers la sortie de la ville, je n’avais pas pu me procurer d’arme-à-feu, ce que j’étais venu chercher. Tout mon pactole s’était envolé pour calmer la patrouille de police qui m’avait arrêté avant-hier. Ils m’avaient confisqué mes papiers et voulaient me fusiller sur place en disant que mon laissez-passer était faux. Il était vrai, je le jure sur ma vie, mais allez contredire une douzaine de mastodontes complètement shootés et armés jusqu’aux dents. J’avais payé.
Je ne pouvais plus me permettre de les croiser à nouveau. Heureusement, ils m’avaient laissé partir sans me mettre à poil. Je m’en étais tiré avec seulement un passage à tabac. Ma petite réserve dans ma chaussure m’avait permis d’acheter ce pain. Voilà toute l’histoire.
Soudain, un bruit de pas, je me jette dans un trou, tant pis pour le cadavre qui y était déjà. Si son odeur avancée me rend malade un peu plus, au moins, il ne va pas dénoncer ma présence. C’était une milice de pillards, parmi lesquels je reconnais mon cousin. Pas trop rassuré… et pourtant, mû par mon indignation, sans plus écouter ma peur, je bondis sur lui. « Salaud ! Salut mon salaud ! Ca me fait plaisir de te voir ! » Surpris, il a arrêté d’un geste ses potes qui levaient leurs guns. « C’est mon idiot de cousin !
- alors, du con, t’es pas mort ? Il se moquait encore de moi, mais au moins
n’était pas hostile.
- Ca va, mais le pain que tu m’as vendu hier était dégueulasse ! Tu ne respectes même plus la famille ! Je n’ai pas pu m’empêcher de lui râler après, malgré le danger que ça représente.
- C’est la guerre, que veux-tu ?... Eh ! Mais t’es pourri !!!...
Je venais de lui vomir dessus, autant à cause de ce que j’avais mangé que par trouille. Il était furieux, à un point indescriptible, et c’en était fini de moi, à ceci près que la bande autour de lui l’a pris à partie, lui reprochant de vendre du pain en douce alors que tout le monde crève la dalle. J’ai profité de leur bagarre générale pour m’éclipser à une allure de Lévrier Afghan poursuivi par l’Otan.
Comme enfin, je n’entends plus leurs cris, je me planque sous une voiture, et j’avise. Je me sens bien mieux. D’abord, mon estomac est plus léger, et puis j’ai dit à ma façon ce que je pensais de lui à mon escroc de cousin : il est à vomir. HA-HA ! Je ris tout seul sous l’épave qui me cache assez pour l’instant. Je me dis que c’est drôle, et même je trouve le cœur à plaisanter avec moi-même, à cet instant. « Faites l’humour et pas la guerre ! » Je me tords de rire tout seul. C’est vrai que je suis le roi des cons, même que j’ai perdu une couronne en mordant dans ce foutu pain. J’avais pris un pain dans la gueule, certes mais… Je souris ; même pas mal !!...
Cette nuit là, profitant du couvre-feu j’ai quitté cette foutue cité, bien décidé à ne plus jamais y remettre les pieds. Restait à retrouver les miens, mais c’est une autre histoire… Une histoire sans faim, j’ai ri longtemps cette nuit-là.

jeudi 23 septembre 2010

pourrire

le non brille.

native american people







depuis que je suis tout petit, j'ai une passion pour les indiens d'Amérique, les êtres humains comme ils se disent dans leur langue. voici le tout premier dessin de mes archives, le plus ancien...et d'autres plus récents.


terrible, non ?





















insomnie qui mal y pense...


oui !, le soleil brille à minuit.


Certes je suis insomniaque, souvent... un café et parfois même le somnifère... et je suis parti pour une nuit blanche. Pas besoin de produit à la con pour ça ! Souvent, je suis la seule lumière allumée de tout le quartier. Je tiens compagnie aux lampadaires. Tout un symbole...
Mais ça va, je n'utilise qu'une seule ampoule économique... c'est un plaisir toujours renouvelé et comme ça , je fais plaisir à mon chat . Il aime la nuit comme moi.

"carpe diem et noctem."

mais si l'on croit que ce n'est pas bien, comme le pense ma mère, je réponds que ce n'est pas tous les jours, que c'est naturel, que c'est productif, que c'est le fruit d'un long entrainement, que ça ne fait de tort à personne.

alors... honni soit qui mal y pense ! laissez-moi vivre ma liberté.

vive la traversée de la nuit en solitaire, le tour du cadran sans escale !!!

mardi 21 septembre 2010

REPENTIR

Face à mon grand écart entre l'état maniac et la pire dépression, tout ce que j'ai trouvé, c'est de m'en tenir au juste milieu.




mes sautes d'humeur sont pénibles et je vous présente à toutes et tous toutes mes excuses.
j'ai souffert et fait souffrir.
je ne pourrai jamais réparer ce qui est brisé. je pense en particulier à des personnes très précises.
je m'en veux d'autant plus que ces personnes me sont encore très chères malgré la distance qui s'est établie.
je vous demande sincèrement PARDON.




samedi 4 septembre 2010

l'air du temps et la chanson...



pour mémoire...

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines,
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu’on enchaîne,
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme
Ce soir, l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades,
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades,
Ohé les tueurs, à la balle et au couteau tuez vite.
Ohé saboteur, attention à ton fardeau dynamite...

C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères
La haine à nos trousses et le faim qui nous pousse, la misère.
Il y a des pays où les gens aux creux des lits font des rêves.
Ici, nous vois-tu, nous on marche et nous on tue... nous on crève...

Ici, chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il passe.
Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute...

et si vous voulez la musique pour apprendre à le chanter...


un pote a dit que la musique qui marche au pas, cela ne le regardait pas... oui mais il ne parlait pas de cette chanson-là.

droits constitutionnels bafoués














J'ai affiché cette affichette en bas de chez moi--->
...et la veille de l'événement, elle a été enlevée !

c'est typiquement les droits constitutionnels de
liberté d'opinion et d'expression qui sont bafoués par un ou une voisin(e) d'immeuble ou plusieurs... qui sait ?

Dites ...
si je suis prisonnier politique en France dont j'ai la nationalité...

.... faites une pétition.

jeudi 2 septembre 2010

l'Angin est en colère...


PEUPLE !, RéVEILLEZ-VOUS ! SINON IL SERA TROP TARD !

C'est l'alarme !

"Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaine ?"

Voilà comment commence le chant des partisans, symbole de la résistance française contre le fascisme pendant la 2e guerre mondiale. On s'y croirait en écoutant les actualités, aujourd'hui :

- stigmatisation de l'étranger, expulsions arbitraires, sectarismes, clivages renforcés entre français de souche et français d'adoption récente
- instrumentalisation de l'insécurité
- main-mise sur les médias et démagogie qui génèrent des perroquets de Panurge
- suppression des juges d'instruction
- politique de répression tous azimuts sans se préoccuper des causes du problème
- injustice sociale et économique
- corruption d'état
- mépris des droits de l'Homme
- une police au-dessus des lois
- tous les pouvoirs dans les mains d'un seul
- réduction des budgets sociaux, culturels et éducatifs

AMIS, L'HEURE EST GRAVE !

Il faut un projet collectif pour la France qui soit constructif. Non pas seulement enlever tel ou tel clone fasciste du pouvoir. En d'autres termes, battre le mari de Mme Carla Bruni en 2012 n'est pas un projet qui peut mobiliser le peuple. Enlevez un pion et un autre prendra sa place.
votez votez, il en restera toujours quelque chose, comme la légitimation du président actuel de la république. >>> Adolf Hitler avait été élu en 1936. <<< voter, c'est cautionner le système injuste actuel.

NOUS NE SOMMES PAS EN DéMOCRATIE. Le pouvoir n'est pas partagé avec le peuple.
"La France d'en bas" voilà comment les politiques nous appellent, nous qui travaillons et votons et payons des impôts de + en + lourds, quand les riches sont de + en + riches.

QUE FAIRE ? bonne question.

- rester vigilants. LA RéSIGNATION EST UN SUICIDE QUOTIDIEN !
- RéSISTER !
- ouvrir notre gueule et fermer notre télévision
- coopératives et autogestion
- éducation des masses par les masses. expliquez autour de vous ce qui se passe.

C'est tout un nouveau fonctionnement qui est à trouver... au quotidien, autour de nous.

LA PAIX EST LA FORME DE BONHEUR LA PLUS JUSTE, OUI MAIS...
PAS CELLE DE BIG BROTHER !
LA PAIX NE VAUT QUE SI ELLE EST PARTAGéE !

Quand on fait l'autruche, les kangourous en profitent pour nous prendre par derrière.

mercredi 1 septembre 2010

L'ANGIN PREND VIE ENFIN !

Voici le nouveau présentateur vedette de ce blogriffoul, le seul blogriffoul du monde !...

l'Angin est né de mon imagination en 1984. De nombreux documents et témoins l'attestent.

Méfiez-vous des contrefaçons !

l'Angin est le héro-zéro d'une saga de 20 tomes de bande-dessinée. excusez du peu. sa copine est l'Angine.

amis lecteurs et éditeurs, à bientôt !

l'Angin prendra souvent la parole ici.


"attention ! toute prise de parole est une prise de pouvoir."



jeudi 26 août 2010

perdue de vue

Dédié à Soraya D.





La passion de la montagne a gagné peu à peu Sophie, alors que c’est une citadine par conviction qui rend un culte fervent aux soldes, aux cinémas, et à sa voiture… De plus, la télévision la captive au point qu’il ne faut rater pour rien au monde les épisodes de sa série préférée, même pour aller au mariage de sa meilleure amie, tout juste pour aller au supermarché seulement… Bref, la montagne pour elle, c’était fait pour les autres.
J’ai usé de toute ma ruse pour l’habituer petit à petit à la randonnée dans les alentours de notre ville, j’ai même simulé une panne de voiture en rase campagne. Elle a convenu que ça musclait les abdos-fessiers, et marchait d’un bon pas avec son baladeur collé aux oreilles.
Pour l’habituer au plaisir unique des cimes, j’ai d’abord fait appel aux petites routes, aux téléphériques, et à une ballade à cheval… Mais mes efforts n’avaient pas été vains. Le résultat était là : elle acceptait de me suivre dans mes courses à travers les alpages. Nous avions investi dans de bonnes chaussures. Elle ne portait rien, ne lisait pas la carte, ne connaissait pas la boussole mais elle marchait bien à présent.
Nous faisions cette fois là une marche de cinq jours à travers les Ecrins, sans rallier de village: c’était une sorte de voyage de noces, notre première semaine entière de vacances ensemble. Elle était silencieuse sur le chemin et se rattrapait à l’étape. Nos nuits étaient tendres. J’étais heureux, j’avais ma bien-aimée et mes cimes, les deux amours de ma vie.
C’est le troisième jour que ça c’est passé. Nous faisions le chemin entre le refuge des Bons et celui de Pelvoux en contournant le Mont Pelvoux, justement, par l’est. J’ai bien vu qu’elle trainait la patte ce jour là, mais tout à mon plaisir, j’ai marché à mon rythme trop longtemps, quand je me suis retourné, au col où je voulais lui montrer la vue sublime, je ne la vis plus. Le chemin qui serpentait sur le pâturage nu était vide.
J’ai dévalé le sentier dans l’autre sens, guettant le moindre signe de ma Sophie dans le paysage aride, et me faisant tout un cinéma dans la tête : elle s’était foulée une cheville, ou elle avait dévalé d’un pic, ou bien, elle s’était trompée de chemin, et errait, perdue. Je l’ai cherchée, épouvanté, affolé, paniqué ! J’ai cru devenir fou ! Il n’y avait aucune trace visible de quoique ce soit. Elle ne pouvait pas avoir été enlevée par les martiens ! Alors ? Alors, je me suis assis au sol, et la tête dans les mains. J’ai pleuré toute l’eau de mon corps. J’ai sangloté de ma bêtise, de la perte de mon aimée, de peur, d’épuisement (j’avais fait le chemin dans les deux sens 4 fois !) j’étais perdu !
Enfin, je résolu de retourner au chalet de départ alerter les secours. La mort dans l’âme, je me suis avoué mon échec et mon impuissance à sauver ma chérie. Je me battais le train avec vigueur mais seulement mentalement. Pas fou !
Enfin, je m’approchais du chalet accroché à flanc de crête, préparant mes explications, mais avant que je ne dise un mot, Patrick, le responsable du refuge me tendit une enveloppe, oui mon nom était écrit de son écriture. J’ai eu l’air tellement stupide de surprise que le montagnard éclata de rire. Il se tenait les côtes et s’étranglait.
Enfin, il me dit que tôt le matin, Sophie était passée en courant presque, avait rédigé ce mot, et était partie aussi rapidement vers la route qui mène à Vallouise, dans la vallée. Hésitant entre fureur et soulagement, j’ouvris le message et je pus lire ceci :
BONJOUR MON AMOUR.
J’AI REBROUSSE CHEMIN. TU ETAIS TROP LOIN POUR QUE JE PUISSE T’AVERTIR. JE REVIENS AVANT LA NUIT. BISOUS MON CŒUR. TA SOPHIE.
Je ne comprenais rien, mais la fatigue a ceci de bon que cela maintient le calme. Je m’adossais à un rocher et mangeai un casse-croûte, tentai de lire, et ne cessais de scruter le chemin qui montait de la vallée.
Effectivement, comme le soleil se couchait, je vis cette silhouette que j’avais tant cherchée se dessiner au loin, et se rapprocher. Sophie marchait gaillardement. Elle portait un petit sac à dos et un sourire radieux ! « J’ai trouvé ! me cria-t-elle de loin.
- Tu as trouvé ton chemin pour rentrer au point de départ, je sifflai entre mes dents.
- Oui, acquiesça-t-elle sans sourciller et tout modestement, mais surtout j’ai trouvé ce que je cherchais. J’ai eu du mal, mais j’en ai un !
- Un quoi ? J’étais toujours perdu.
- Un lecteur dvd mobile !!! »
Elle était au comble de la joie ! Et elle se jeta à mon cou pour me coller son sourire partout sur ma grimace. Je finis par rire. Elle était parti se chercher un semblant de télévision, et pour cela avait marché deux fois plus que notre course initialement prévue. J’étais admiratif d’une telle motivation. Je ne pouvais pas râler. Je n’ai rien dit. Je l’ai assise à côté de moi, et, épaule contre épaule, nous avons regardé ce soir-là le grand bleu en entier. C’est un film de plongée sous-marine… Mais à ce point de l’absurde, plus rien ne me choquait.
Ainsi, nous avons fait beaucoup de marche en montagne, parcouru des kilomètres et des kilomètres tous les trois, Sophie, la télévision, et moi. Au fond, l’amour, c’est bien regarder dans la même direction…
Mais depuis ce jour-là, c’est elle qui marche devant…

la VRaison du ReNouVelleMental par la CréActivité

(en anglais : FReelax your Mind !)

La vraie raison de renouveler un nouvel age mental de tous et de chacun, c'est l'échec évident de tous les anciens systèmes de pensée et de comportement. La création d'une nouvelle pensée ou plutôt d'une NOUVELLE CONSCIENCE COLLECTIVE ET INDIVIDUELLE qui soit créative, créatrice et active est possible, plausible, simple, facile et même... inévitable !
on ne peut plus penser comme dans le passé et même dans le passé très récent. Fiasco total !

c'est cela l'enjeu du renouvellemental actuel. C'est en marche.

mais que signifie cette idée ?

- respecter la ViE, soi et les autres.
- vivre uniquement l'instant présent comme un cadeau de la ViE.
- observer sans penser.
- se détacher de son ego.
- agir par le non-agir.
- vivre son existence comme le symbole de son idée essentielle, le meilleur-de-soi.
- improviser constamment selon des modèles expérimentés que l'on remet constamment en cause.
- écouter le silence habiter notre vie-de et nous parler en silence.
- ne craindre que soi-même.

- et surtout... éSPéRER AVEC CONFIANCE ET ABANDON.

on en reparlera abondamment...




mardi 24 août 2010

les politiciens devraient faire autre chose !

Marre de la langue de bois, de l'intox, de la démagogie, du populisme, des propagandes ! Les politiciens fondent leur carrière sur l'hypocrisie.
Comment supporter encore l'injustice sociale et économique ?!? Toute personne au pouvoir est complice de cela et cautionne le système auquel il/elle participe.
Les criminels sont parfois des justes car quand la Loi est injuste, c'est criminel de lui obéir.

Résistance !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

vendredi 9 juillet 2010

La chenille est devenue papillon.


Quelqu'un que j'aime beaucoup m'a dit un jour que j'étais une grosse larve. J'ai été vexé comme un pou ! Mais la Vie est merveilleuse, qui transforme le mal en bien. Ainsi, le fumier de ma vie est devenu un terreau fertile où je m'épanouis. Comme quoi, il ne faut pas désespérer... et la grosse larve est devenue un beau papillon.
Papillon, ce n'est pas un petit pape, heureusement que non ! je déteste qu'on me dise comment je dois penser ! non, un papillon, c'est une fleur qui s'est envolée un jour de grand vent...

jeudi 8 juillet 2010

YiiiiiiiiiHAaa !


Jef Flag est amoureux !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mercredi 26 mai 2010

les nouvelles sont fraîches

L’or blanc
dédiée à Ludo B.





Lydie aime la montagne et elle aime le ski. Depuis Lyon, on n’est pas loin de toutes les stations des Alpes, et peu à peu, elle les avait à peu près toutes « goûtées ». Ce qu’elle préférait, c’étaient les petits villages avec une ambiance familiale. Il y avait moins de pistes, mais aussi moins de monde. Comme elle avait une bonne situation, elle s’était équipée de chaussures et de skis et elle avait plusieurs tenues toutes plus jolies et pratiques que celles des autres, mais sans couleurs voyantes. Lydie n’aime pas se faire remarquer.
Ce matin, il neige. Elle se dirige dans sa petite voiture allemande vers un beau village-station de la Vanoise. Personne de sa tribu n’a pu l’accompagner. Peut être que la météo les a refroidis. Elle sourit de son mot d’esprit. Elle écoute sa musique à fond. Elle a déjà passé Albertville et n’est plus très loin.
Mais la neige tombe tellement que le jour ne se lève pas, ou plutôt, il ressemble à la nuit éclairée par la lune qu’elle a connue sur l’autoroute jusqu’à Chambéry. Bon, elle a réussi à mettre toute seule les chaînes aux roues avant. Tout va bien…
Seulement voilà, la neige tombe encore très serrée, elle ne voit vraiment pas bien la route. Voilà comment elle a manqué son virage.
Oh, elle n’est pas blessée, elle a glissé, non, la voiture a glissée dans le bas fossé, et s’est enfoncée dans un mur de neige. Zut ! Elle peste. Pas moyen d’ouvrir les portières. C’est bloqué par la masse de poudreuse. Ah, elle est servie en matière de neige fraiche ! Elle peste, mais ne s’affole pas encore. Calmement, sort son portable pour appeler quelqu’un. Mais qui ? Personne ne l’attend, et elle ne connait pas âme qui vive où elle va. Bon, elle compose le numéro de son meilleur ami à Lyon.
Et elle se glace ! La communication ne passe pas !!! Elle essaie le 18, numéro d’urgence des pompiers. Même résultat. Elle a un gros problème à présent. Sa gorge est plus serrée que la main du président à la foire agricole de Paris. Bien-sûr, le moteur ne tourne plus, étouffé sous la masse froide qui l’entoure. Donc le chauffage est arrêté aussi. Aïe ! Zut ! Flûte ! CROOOTTE !!! Bien-sûr, personne ne l’entend. Lydie est courageuse. Elle fait le point calmement.
Pas de bobo. La voiture n’est peut être pas endommagée, mais elle est seule, perdue en montagne, et il fait froid.
Soudain, elle pense à son sac. OUI !!! Elle a apporté une casse-croûte copieux pour la journée, avec un bon thermos de vin chaud. Ha ! Son moral remonte en flèche, elle va attendre calmement les secours. Mais elle ne réalise pas que les traces qu’elle a laissées, qui montreraient qu’elle est là, à 10 m de la route, eh bien ces traces sont déjà recouvertes par un épais matelas d’or blanc. Ironie, c’est justement ce qu’elle vient chercher ! Mais laissons-lui ses espoirs. Ca ne dure pas. Son sac est dans le coffre, elle se détache, et parvient au bout de longs efforts douloureux à soulever le hayon arrière. Ses doigts gourds à cause du froid ne font pas ce qu’elle veut. Lydie est intelligente et organisée. Elle prend un tournevis dans le vide-poche, et atteint enfin son but : le vin chaud. La voilà bien assise, emmitouflée dans sa couverture qu’elle a prise dans le coffre, avec sa tasse chaude. Elle essuie une larme de bonheur. Non seulement, elle a une très bonne recette, mais cette fois, elle a utilisé un excellent Bourgogne.
Elle se régale vraiment et en oublie le temps. A la deuxième tasse, elle a envie de chanter. A la troisième, elle a vraiment soif et se sert la quatrième, faut dire qu’elle l’a soigné celui-là : peu de cuisson pour conserver l’alcool, beaucoup de sucre pour augmenter les degrés, et tout ce qu’il faut : zeste d’orange, clous de girofle, muscade, et énormément de cannelle ! Ah ! C’est décidément un régal.
Seulement, elle n’a pas faim, préfère garder les sandwiches pour plus tard et s’endort pompette. C’est bien pour passer le temps quand on n’a rien à faire. Seulement voilà, l’alcool fait baisser la température du corps. Au début, on a l’impression de chaud car les vaisseaux sont dilatés, et le sang circule plus, mais l’effort pour assimiler l’alcool et le produit lui-même diminuent l’énergie calorifèrique du corps. Eh oui, désolé, les bons chiens St Bernard on achevé nombre de montagnards à moitiés gelés. Mais Lydie n’en est pas là.
Lydie sera sauvée, mais beaucoup plus tard, en fin de journée, quand le temps s’est levé, par le chien de promeneurs qui, bien heureusement, se promenaient par là. Elle aura même droit à un article dans le journal local. Mais elle n’aime plus autant le vin chaud qu’avant… avant sa pneumonie.

du neuf

pour rire...



lundi 24 mai 2010

une bonne nouvelle

VACANCES IDEALES
dédié à Mahmoud S.




« J’en ai plus qu’assez ! Marre ! Ras le bol ! Sophie hurlait sur son mari sans se soucier pour une fois que les voisins des villas environnantes l’entendent.
- Ca ne peut plus durer ! Je me moque des conséquences ! Tu n’as plus le choix ! De toutes façons, on ne te demande pas ton avis ! Sophie donnait tout le volume sonore possible à ses paroles en s’agitant à travers la maison. Elle jetait pêle-mêle ses vêtements et ceux des enfants dans les valises, avec de la nourriture, ses papiers, des livres, des jouets, bref, tout ce qui trainait.
- Cette fois, je pars ! Et tu ne me feras pas changer d’avis ! Et j’emmène les enfants ! Ne cherche pas à nous retenir, ou je fais un malheur !
- Mais, chérie… Hugo tenta de glisser un mot.
- Il n’y a pas de mais, et pas de chérie qui tienne. Cette fois, nous partons en vacances, avec ou sans toi ! Ca suffit de rester ici parce que tu travailles tout le temps et que ça ne rapporte pas un rond ! J’ai vendu ta collection de bandes dessinées et ta moto. Maman m’a prêté le reste ! nous partons aujourd’hui même ! Pour la dernière fois, vas-tu venir avec nous ?
Un silence lourd comme la tour Eiffel s’installa soudain. Les yeux exorbités de Sophie et ceux apeurés de la fillette et de son cadet étaient fixés sur Hugo.
Hugo balbutia honteusement :
- Je le voudrais bien, mais je rencontre cet éditeur dans trois jours, et j’ai presque terminé. Je vous rejoindrai après, promis… Et avec une bonne nouvelle, j’espère, peut être même un chèque.
- Je le savais ! La voix suraigüe de Sophie claqua comme un coup de fouet sur une haridelle. Hugo se ratatina face à l’opprobre de tous. Il se sentait sale type comme jamais.
- Allez, venez les enfants, on va s’éclater sans lui, pas besoin de ce minable, ce raté, ce nul ! Venez vite, on y va ! Sophie empoigna les bagages qu’elle venait de boucler, et cracha par-dessus son épaule :
- Tu n’as pas besoin de la voiture ! Et si tu laisses crever mes plantes, je te fais la peau ! »
La porte claqua tellement fort que leur photo de mariage tomba du mur. La vitre du cadre se brisa. La voiture vrombit dehors, et hurla de douleur comme Sophie passait la troisième pour sortir de leur jardin. Hugo resta un instant affaissé sur sa chaise à roulettes, effondré par l’altercation, mais soulagé par le retour du silence, son cher silence. Il se leva lentement pour ramasser les morceaux de verre, et posa la photo de leur mariage sur son bureau. Il se coupa un doigt qu’il suça pensivement. Pourvu qu’il ne leur arrive rien.
Dans la voiture, Sophie rit maintenant avec Marylin et Kevin de la tête de son mari. Ils se mettent à chanter ensemble « Vamos à la playa » à tue tête avec l’autoradio. Ce sont les premières vacances qu’ils prennent depuis 5 ans, depuis la naissance de Kevin. Tout ça parce que leur époux et père veut jouer à l’artiste et faire ses petits dessins, au lieu d’avoir un vrai travail qu’on puisse dire à l’école. Ils commentent le paysage en dévorant chips et bonbons. Ils ont vit oublié celui qui reste en arrière. Ce n’est pas lui qui va leur gâcher le plaisir, non mais !
De son côté, Hugo s’est remis au travail. Ses gestes sont secs et nerveux, ce qui donne soudain beaucoup de dynamisme et de caractère à ses planches. Ca colle bien avec le scénario de son histoire fantastique. Cela l’encourage à travailler tout le jour et toute la nuit, il ne s’arrête que pour se remplir de café et se vider aux wc. Pourtant, dans un coin de sa tête, il s’inquiète pour les siens. C’est la première fois qu’ils sont séparés. Au fond Sophie a raison, ils méritent ces vacances. J’espère qu’elle a tiré un bon prix de la v-max, elle n’a presque pas roulé, parce qu’il avait peur des accélérations. Où vont-ils déjà ? Trop tard pour appeler Sophie sur son portable, il téléphonera demain…
Sophie a rencontré le premier embouteillage une demi-heure après avoir atteint la station service. Dans sa hâte de repartir, elle oublie là-bas son portable. Plutôt, c’est tombé de son sac sans qu’elle ne s’en aperçoive. Les enfants ont commencé à se disputer quand ils sont tombés en panne d’essence, et ce jusqu’à ce que ce camionneur les dépanne. La promesse d’un Mac-do a réussi à les calmer quand ils sont repartis, mais elle n’a pas dit qu’il n’y en a aucun sur l’autoroute. Elle compte mentalement son argent, et les dépenses qui vont s’accumuler : les péages, encore un plein. Le camping où les attend une caravane. Elle n’aurait peut être pas dû aller chez le coiffeur, mais ce nouveau maillot de bain était indispensable.
Quand les enfants s’endorment enfin l’un sur l’autre, elle se détend un peu et allume une cigarette, plus que 3 heures de route… Mais c’était sans compter sur l’accident 10 km avant leur destination. Il a fallu faire un détour de plus de 50 km. Fichtre ! Elle n’avait jamais vu un camion flamber comme ça, ni un hélicoptère se poser sur l’autoroute. Enfin… Ca vaut le coup, vive les vacances !...
C’est au petit matin, en voulant sortir la poubelle, qu’Hugo se rend compte que quand Sophie a claqué la porte si fort, tout le système domotique de fermeture centralisé de la maison s’est bloqué. Il est coincé à l’intérieur de chez lui. Il n’y a pas d’issue, il le sait trop bien, depuis que Marylin s’était enfermée pour se plaindre de ne pas avoir droit de prendre un piercing. Il avait fallu appeler l’installateur et démonter le système. Calmement, il se mit à la recherche de son portable pour se rendre compte qu’il n’a plus de crédit. Non seulement, il ne peut pas appeler le dépanneur, mais il n’aura pas de nouvelles de sa famille aimée avant leur retour dans 3 semaines, à moins qu’elle n’appelle ? Improbable vu sa crise. En voulant forcer une fenêtre, tous les volets se sont soudain fermés et ont plongé l’intérieur dans une obscurité totale. Je me plaindrai au fabricant.
Que faire ? Un café lui parait la meilleure idée. Il s’affale au milieu du canapé, et se prend la tête entre les mains. L’Editeur ! C’est encore foutu cette fois-ci, mais ce n’est vraiment pas de sa faute. Le vague à l’œil, il soupire. Pourvu qu’il ne leur arrive rien !...
Sophie a été réveillée à l’aube par les petits qui veulent aller se baigner à la mer. Elle a beau menacer, supplier, négocier, promettre monts et merveilles, elle a beau parlementer, rien n’y fait, pas moyen de dormir. Les enfants ont dormi la moitié du trajet et tout le reste de la nuit, pendant qu’elle se débattait avec l’embrayage, la carte routière, la circulation, le contrôle de police de routine (« Soufflez madame ! Soufflez plus fort. Non vous ne soufflez pas vraiment ! Descendez de la voiture ! Soyez polie ! Attention à ce que vous dites ! Vous avez les papiers de ces enfants ? Etc.…). Le pire avait été évité.
L’employé du camping qui lui avait fait des avances ouvertement, et devant son refus outré (« j’ai des enfants ! ») avait refusé de lui dire où se trouvait l’emplacement n°135 B dans le dédale du gigantesque camping *** qu’elle avait choisi au Gros Durail, la station balnéaire idéale d’après le dépliant de l’agence de tourisme de Betty. J’espère que ma meilleure amie connait quand même son métier.
A 7h du matin, Marylin et Kevin hurlaient plus fort que leur mère que l’eau était glacée, et qu’ils voulaient aller à Mac-do. Elle avait promis. C’est pas juste.
Hugo a fait le tour de la maison pour recenser la nourriture, le tabac, et l’alcool dont il dispose. Il a même trouvé du shit dans la poche d’une veste de Sophie. Quelle cachotière ! Elle dit qu’elle a arrêté depuis des mois. Au moins, il n’a pas trouvé la photo d’un amant. Quand il a fini l’inventaire de ses ressources. Il est midi. Alors il mange une choucroute garnie en boite en écoutant France-info. C’est une conserve de 800g, mais il remplace les pommes de terre de la boite par un bon peu de rates qu’il a tirées de son jardin, il y a quelques jours. Pour l’occasion, il ouvre une vieille bouteille de vin d’Arbois qu’il a offerte à Sophie à Noël dernier. A ta santé chérie, j’espère que vous vous amusez bien. Ensuite, il se paye une sieste royale comme son corps l’exige après sa traversée de la nuit en solitaire. Il rêve du corps fin et musclé de Sophie dans son maillot neuf, et se tourne et se retourne en dormant dans le lit trop grand. Il s’endort tranquille pourtant car son histoire sur le papier prend vraiment tournure. Il se voit déjà à Angoulême…
Hugo voit le bon côté des choses. Il ne dérangera personne, et personne ne le dérangera. Il se rationne pour le tabac, et rit de se passer si facilement de sa chère clope. Il a jeté le shit aux toilettes, c’est sa place, comme son nom l’indique, par contre chaque soir, il ouvre une nouvelle bouteille. Lui qui n’a pas l’habitude, il dort très bien toutes les nuits. Il a repris son histoire à zéro, et pond un bijou sur une maison déserte hantée par un fantôme daltonien, c'est-à-dire qui voit des cowboys partout. Les cowboys hantent l’esprit de ce fantôme, sujet pour une histoire loufoque et drôle, avec une pointe de gravité existentielle parfois. Il travaille d’arrache pied, et arrose minutieusement les plantes 2 fois par semaine. Il compte les jours à rebours, avec une angoisse croissante ! Pourquoi n’appelle-t-elle pas ? Elle était fâchée mais quand même !... A-t-elle rencontré quelqu’un ? Ah, si seulement la ligne de téléphone fixe n’avait pas été coupée ! Et j’espère que Kevin n’embête pas trop la petite Marie. Elle est tellement gentille qu’elle lui passe tout. Plus que 2 semaines, plus qu’une, plus que trois jours, plus que deux. Ah ! C’est aujourd’hui qu’ils reviennent !
En arrivant, épuisée devant leur pavillon de banlieue, Sophie est ébahie : le courrier déborde de la boite aux lettres, les mauvaises herbes ont envahi son potager dont il prend tant de soin. La maison est close, bouclée ! Ce salaud s’est fait la malle !
Autant fatigué que par humiliation, elle cède à son envie de pleurer, bien que les enfants s’agrippent à elle.
« On veut voir Papa ! On veut voir Papa !
- Mes chéris, je crois que votre papa est parti vivre avec une autre maman. Il n’est plus là ».
Les enfants hurlent de plus belle. Sophie s’écroule sur le perron, sanglotant toute l’eau de son corps bronzé par pitié pour elle-même. Il lui a fait à l’envers. Il lui fait payer son caprice. Tu parles de vacances, du sable jusque dans le dentifrice, les gamins insupportables qui ne l’écoutaient pas. La voiture en carafe, le frigo qui a pété les plombs et s’est mis à chauffer, il avait fallu changer de caravane, et la tornade qui est tombée sur leur bateau de mini-croisière pendant l’excursion. Les pompiers avaient dû évacuer tout le monde en zodiac. Au prix qu’elle avait payé ! Et pas moyen de se faire rembourser.
Kevin s’était cassé une jambe le lendemain en sautant du toit de la voiture sur sa sœur pour jouer à Spiderman. Et tous ces hommes dans le camping qui ne regardaient que sa poitrine si elle leur parlait et ses fesses quand elle partait furieuse. Et toutes ces femmes qui l’insultaient, ne touche pas à mon mari, salope ! Les sous avaient manqué au milieu de la troisième semaine. Sandwich aux pâtes à tous les repas, remarque, les enfants étaient contents, surtout avec plein de ketchup… Elle n’en finissait pas de pleurer sur son sort, mais la pensée de son congélateur plein de bonnes choses lui redonna du tonus.
Quand elle eut ouvert la porte, elle ressentit un choc immense : ça sentait la blanquette de veau !!! Elle en était sûre et certaine, elle pouvait en détailler tous les composants, la viande, la sauce, les poireaux qui font le secret de cette recette secrète.
Ahurie, doutant à présent de sa raison, elle tituba jusqu’à la cuisine… Son ventre ne la portait plus. Les enfants la suivent surpris de son silence hagard…
La table était mise, un bouquet de fleurs en papier posé au milieu, et un grand sourire s’imposa à son esprit. Les enfants se sont déjà jetés sur Hugo : « Papaaa ! » A son habitude, il ne parle pas. Par contre Sophie ne parle pas non plus, c’est exceptionnel. Il prend un enfant par chaque main et s’approche de celle qui fleurit son cœur.
« Vous m’avez manqué » dit il simplement, et ils se font un énorme câlin tous les quatre se serrant ensemble très fort, les petits dans les jambes.
« Tu es bronzée… Ca va ? »
Ses yeux le mangent en entier, elle ne l’a jamais trouvé si beau, il est détendu, souriant, mais il y a maintenant quelque chose de nouveau : c’est ça, il a l’air fort. Elle ne l’intimide plus, d’ailleurs n’en a plus envie, se pelotonne contre son épaule et dit enfin : « Ca sent très bon ! »
Le repas a duré beaucoup plus longtemps que d’habitude : il y avait tant de bonnes choses à manger, et tant à raconter. Hugo n’a pas beaucoup parlé de lui, mais oui, pour lui, ce furent de bonnes vacances. Il s’est bien reposé et il a bien travaillé. « Mais sans vous, ça ne vaut pas le coup. La prochaine fois, je partirai avec vous », mais Sophie glapit, « nous ne partirons plus ! »

EPILOGUE : L’éditeur a tellement ri des explications d’Hugo qu’il lui a demandé de mettre cette histoire en BD, et qu’elle soit éditée juste après celle du fantôme daltonien (« excellent »). L’été suivant, ils sont restés dans leur pavillon de banlieue, parce que le troisième était trop petit encore. Et ce n’était pas plus mal. Mais ils sont retournés ensemble au Gros Durail l’année d’après, et toutes leurs vacances furent fabuleuses, où qu’ils aillent, même avec les enfants de Marylin et de Kevin et du petit, mais c’est une autre histoire…

DU NOUVEAU !

Voilà 18 mois que je n'ai pas repris la parole.
parce que j'étais à l'école
Je suis devenu infographiste. J'ai même mis un site web en ligne. je vous dirait lequel quand il sera fini d'être référencé, d'ici quelques jours...
Bref, je suis entré dans le monde de l'informatique et d'internet.
Qui plus est, je suis équipé d'un ordinateur et d'un accès à internet, d'une imprimante et d'une tablette graphique.

c'est un NOUVEAU DEPART.

je m'engage à publier plus de choses dorénavant.