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jeudi 27 octobre 2011

Seul en silence


Seul en silence, je fume et je pense. J'écris donc je suis, car il y a forcément quelqu'un qui a écrit ceci. Ce texte n'existe pas par hasard. Je le dédie à tous mes amis, que j'avais de si près tenus et qui ont disparu de ma vie.
A ceux que j'ai blessés, je demande pardon : Paix à vous !
A ceux qui sont morts : Paix à vous !
A ceux qui m'ont fait du tort : Paix à vous !
A ceux qui me tournent le dos : Paix à vous !
A ceux qui restent et me tiennent debout : Paix à vous ! Gloire à
vous !, avec cette sublime louange qu'est mon bonheur infini : fou de joie, je vous dédie cet instant béni, tellement parfait que je reste sans voix. Que dire quand tout est beau ?
Le silence seul peut rendre compte de cet instant présent, de cet instant-cadeau.
Ma gratitude insolvable pour tous ceux qui ont tendu la main à mon âme égarée sur les chemins du doute. C'est à vous que je dois tout. Sans vous, il n'y aurait pas eu cette résilience inattendue, improbable, inespérée, incroyable = je suis vivant, encore et malgré tout, j'aime la vie, encore et malgré tout, je suis heureux !
"La vie, c'est comme on se la raconte." ai-je coutume de dire. C'est la leçon de la bouteille à moitié : observer sans penser. Chacun a la culotte sale. Alors... qui peut juger ?
Douceur du respect avec humilité.

Au milieu de la nuit, le silence, rythmé par le bruit ténu de la plume qui crisse sur le papier nu. Pudeur de la pensée qui se dévoile ici : on est entre soi.
Une grande cigarette parfumée à la sauge du jardin. HMmmh !... cette belle odeur de plante médicinale, cet arôme fort de la sauge vivace, cette fragrance venue de l'antiquité pique mon nez ; une odeur de pharmacie, oui, on s'en sert de purificateur, comme plante divinatoire, sur tous les continents, depuis des milliers d'années.
J'ai redécouvert cette sauge -salvia divinarium- il y a peu de temps. L'idée abstraite est devenue expérience concrète. Ne dis pas : "ça ne sent pas bon." Dis plutôt : "je n'aime pas cette odeur." car pour moi, cela représente un grand et intense bonheur. Cette plante est vivante. Même séchée et broyée et mêlée à mon pur tabac, elle garde toute sa liberté et c'est elle qui décide de l'effet qu'elle me fait, ou pas.
Cette fois, traitée avec respect, elle m'ouvre la conscience jusqu'aux confins du monde ; j'embrasse tout le cercle... L'extérieur remplit mon intériorité. Le monde m'étreint.

Grand moment paisible. repos de l'âme. Tout est tranquille. Je pense à mes femmes, toutes mes amies que je chéris avec soin, ces amours platoniques qui nous relient de loin. Tendresse enivrante de nos affections vibrantes, cet amour sublime qui naît de nos conversations intimes. Nous nous connaissons et c'est si bon !...
Ne couchant avec aucune, je peux les aimer toutes, c'est net et sans bavures, sans faire de jaloux. L'amour pur nous réunit. J'accueille volontiers dans la mienne leurs vies qui peinent.
Ô mes soeurs humaines, que de beauté vous déployez dans vos existences de femmes quotidiennes ! Vos petits bobos et vos grandes joies, vos peurs mortelles et vos désirs charnels, vous les partagez avec moi en toute confiance, car vous savez que vos confidences sont bien
placées : je suis un ange, sans complexe, je vous bénis, je vous absous, je vous comprends, je vous écoute surtout. Voici nos amours ravies et ravissantes. Voilà nos liens jolis.
"Toutes mes femmes" je vous aime chacune à votre façon, à votre mesure. Vous savez bien que rien de d'autre que vous ne compte pour moi quand vous vous racontez, il n'y a que vous. Tout vient de ma capacité à me décentrer et à épouser votre vie sans toucher à votre corps.
Tout vient à point à qui sait écouter.

De retour sur mon fauteuil, à la table de travail, au centre de cette activité d'écriture. "Le retour se fait toujours au centre." car c'est notre conscience qui est le centre de la vie, surtout quand elle se place en périphérie du monde pour l'observer tout entier.
Ecrire, encore et encore, écrire comme on respire pour se donner à lire à livre ouvert dans son propre être. L'existence du monde, soi qui l'observe, un tout cohérent et harmonieux, l'unité de la pensée qui ne pense pas. Observer sans interpréter. C'est alors que naît le vide souverain qui peut recevoir dans tout son éclat la Vérité entière par voie d'évidence.
Je me connais. Je me connais bien, même. Je me vois, distancié par rapport à mon ego, je le vois comme de l'extérieur. Je contemple cette conscience unie au monde par la Vie. La Vie qui relie toute chose, qui porte en soi une indicible osmose : ce-qui-est.
Voir d'un coup d'oeil tout l'Existant, comme on embrasse tout le paysage tout autour, tout le tour de l'horizon, quand on est sur un pic élevé et isolé... Une tour dans la plaine peut en voir toute l'étendue. La conséquence est qu'on peut la voir de loin, cette hauteur d'où l'on voit.
Tour et retour : tout est dit.

Au dernier tiers de la nuit, tout est plus clair pour l'entendement. La conscience embrasse la globalité avec plus d'aisance. Ce monde qui dort s'offre, abandonné et il est facile de l'accueillir.
A cet instant précis se présente le chat. Il s'approche, encore endormi ; il s'étire : une patte arrière, l'autre, puis les deux membres avant se plantent dans le linoléum et il se cambre, tirant son corps en arrière, comme les chats aiment le faire.
Pour une fois, je m'assieds sur le canapé et je l'appelle. Il est surpris, perplexe. Je ne lui avais encore jamais fait ça. Puis il comprend et vient à moi, dans mon giron, se faire câliner, caresser, grattouiller sous le cou. Je le flatte de la voix, doucement, d'un ton de basse : "chat va comme chat, bon chat, fidèle ami, gentil, aimable animal..." il se rengorge.
Puis nous passons à la cuisine. Dans notre misère, c'est la fête ! Le boucher m'a donné pour lui un bout de mou, du poumon sanglant. Découpé en lanières, mélangé au croquettes, c'est un festin sans pareil pour lui qui a faim. Paix et joie.
Ce chat qui mange est l'image même du bonheur.

dimanche 23 octobre 2011

RU comme RUGBY

Rugby : joie de la victoire des all blacks, cocorico !, "on a gagné !", "ET M... " on a perdu !!! etc.

Rue : les indignés et les SDF ; "à la rue" se dit des gouvernements qui ont perdu tout sens commun.

Rût : ces hommes qui forcent les femmes ; les viols comme armes de guerre.

Russes : les pires prisons du monde, où la loi du plus fort est le commun des mortels.

Alors, plein de ces images de " R U - ", je me coupe du monde.


jeudi 13 octobre 2011

Jef Flag était Al Ô Rizon. WAOH !




J'ai eu la joie et l'honneur d'assister samedi 8 octobre 2011 au concert de Messieurs Laurent Delort dit "AL" et Stéphan Rizon dans la petite salle des fêtes de Gendrey (25). La salle était comble -180 places !- et follement enthousiaste. Il y avait de quoi.

Prenez un guitariste talentueux et bien expérimenté, qui a des choses a dire au sujet de l'amour, du deuil, du fascisme et ajoutez la plus belle voix de ce XXIe siècle ; Mélangez à cela les deux frères Ceccaldi à la violoncelle et au violon ; mettez une complicité à toute épreuve entre eux et vous obtenez ce concert sublime, monumental, grandiose, en un mot INOUÏ !

Comme les chiens ne font pas des chats, la première partie était assurée, oui, avec assurance !, par Louis Delort, fils de Laurent, pour une re-visitation éclairée de Jacques Brel, de Leonard Cohen et des compositions brillantes. Petit arbre deviendra grand.

Merci à eux pour ce moment de bonheur rare !
C'est seulement dommage que ma tension à 20.8 après l'opération de mon hernie ombilicale m'ait un peu gâché la vie... C'est comme ça. Je me soigne. Je vis un peu moins vite, moins fort, moins loin. C'est dur la vie d'artiste.

voici quelques liens, si j'ai le droit?






samedi 1 octobre 2011

PRISE D'OTAGE - PRISE DE TÊTE AU BOUI-BOUI à Lyon,




Beau spectacle au Boui-Boui à Lyon !

Ce soir, je suis allé au café théâtre voir la pièce :

PRISE D'OTAGE - PRISE DE TÊTE.

Super !!! Je vous la recommande sauf que - oups ! - elle n'est plus à l'affiche. J'ai eu cette chance d'assister à la dernière. Salle comble d'ailleurs, ce n'est pas un hasard. Appuyez de toute votre influence pour qu'elle passe à nouveau dans une salle lyonnaise, à la rigueur dans une salle parisienne, si vous ne pouvez pas faire autrement. Personnellement, je suis resté pour rencontrer Messieurs Thierry MORALES (comédien talentueux en braqueur sentimental) et Jean-François "Jef" EDOUARD (comédien qui incarne et écorne à merveille l'auteur lyonnais monté à Paris et en manque d'inspiration).

Mais Monsieur Edouard ne manque pas du tout d'inspiration puisque c'est lui l'auteur de cette pièce, un régalant vrai-faux fait-divers revu et corrigé à la façon de Tex Avery ou du regretté Pierre Desproges avec un pointe de Johnny et de Brassens. Je ne crains pas de le citer à l'égal de Shakespeare à ses débuts pour plusieurs raisons :
- une écriture minimaliste toute en sous-entendus et en finesse.
- la troupe entière participe à l'écriture et à la mise-en-scène.
- les décors sont vides et suggérés par de menus accessoires.
- on se projeté sans peine dans ces personnages tellement humains que l'on se demande où est la limite entre fiction et réalité.
- la pièce se réécrit constamment au fur et à mesure de son succès grandissant.
- il y a de la culture sous la légèreté tragicomique de la forme.

Tout se joue entre ces deux personnes si différentes que le hasard fait se rencontrer, Mais le hasard n'existe pas... ils vous le diront mieux que moi.

A VOIR ET REVOIR !... faites en sorte que la dernière de ce soir soit comme ma dernière clope ou mon dernier amour : qu'il y ait une nouvelle première.

Je vous mets le lien vers leur post-it. Ils ont eu l'humour de se doubler soi-même avec un décalage jubilatoire façon western spaghetti. Je vous le dis : il y a de la culture là-dedans.
voici donc ce qui peut devenir un lien d'amitié si vous le faites circuler :


Cet message ne serait pas complet sans saluer le lieu :
LE BOUI-BOUI, à deux pas du métro saint-jean
et l'accueil de Thierry que sait autant vous accueillir avec le sourire et vous mettre à l'aise quand vous avez l'air d'un son, comme moi, que chauffer une salle avant le spectacle et tenir ses boissons au frais. De plus c'est lui à la régie, ce qui n'est pas un mal.

Messieurs, Chapeau bas !